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Boulevard François Ier (1960). Les beaux immeubles de cette partie du boulevard sont habités depuis la fin des années 50. Les petits squares ne sont encore que des friches, qu'un résidut de la ville détruite. l'Eglise Saint Joseph à été inauguré 2 ans auparavant.

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La Place Gambetta depuis la Bassin du Commerce en 1960. Le Centre-Ville reprend vie petit à petit. Les bateaux réinvestissent le bassin, les Galeries Lafayette son réouvertes et le quartier commence à être habité. Il n'y a pour l'instant aucun arbre. Le Centre-Ville est brut de décoffrage.

Ci dessous, la Rue de Paris prise du clocheton de l'Hotel de Ville, en 1938 :

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Le même vue en 1958 :

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(Mon point de vue préféré sur le Centre Reconstruit) : Perspective de la Rue de Paris en 1958, depuis les grands Salons de l'Hotel de Ville. Certains immeubles sont encore en travaux (au fond à gauche), mais la majorité des appartement commence à être occupés. A cette époque la Place de l'Hotel de Ville était asser dénuée d'arbres, de jets d'eau et de sculptures. Elle n'avait rien à voir avec la Place que nous connaissons aujourd'hui, gaie et animée.

En fait, Auguste Perret à reconstruit le gros oeuvre de 1947 à 1964, mais la réapropiation à mis plus de temps que prévu. De mon point de vue extérieur, je remarque que les Havrais redécouvrent leur ville. L'annonce du classement à l'UNESCO fût ressentis, à mon sens, comme un choc (positif) et comme une grande fierté.

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La Rue de Paris (1960) : Un bijoux urbanistique qui n'est toujours pas exploité à sa juste valeur. La Municipalité à justement prévu un réaménagement complet de ce secteur, et notamment du Quai de Southampton. Jusqu'en 2008, 6 millons d'euros seront investis pour la rédynamisation du coeur historique du Havre. Grâce à l'UNESCO, la municipalité (avec l'aide des copropriétés), va ce lancer dans un programme d'amménagement des toits terrasse, tel que Perret les avaient projeté. En effet, si Perret a généralisé le toit terrasse, c'était dans la but de crée des jardins collectifs pour les habitants. Enfin, petit à petit, chaque immeuble du centre reconstruit sera mis en lumière la nuit.

Personnellement, hormis le ravalement des facades, je verrais bien la peinture de fresques sous le plafond des arcades. Pourquoi ne pas demander à l'Ecole des Beaux Arts de réaliser ce travail ?

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Rue de Paris, 1954 : Le quartier Notre Dame est en chantier. Pour l'instant aucun habitants y vie. L'Hotel de Ville, est en cours de construction et la Rue de Paris est en cours de pavage (comme au XIXeme siecle). C'est ça aussi le classicisme de Perret.