La batterie de Dollemard, située à deux pas du Cap de la Hève, existe depuis le début du XIXeme siecle. Cet ouvrage destiné à défendre le chenal d'acces au port du Havre, fût construit en compensation de la destruction de la Citadelle et de la Tour François Ier.
Dès Juin 1940, la batterie de Dollemard fût investie par l'Armée Allemande. Une importante batterie de DCA fût installée (On disait que Le Havre avait la défense aerienne la plus puissante après celle de Berlin). A partir de 1942 la batterie est intégrée dans le mur de l'Atlantique. Lors du débarquement allié elle causa d'énormes dégats à la flotte alliée, malgrès de nombreux bombardements destinés à la neutraliser.
Un Canon de DCA en action à Dollemard, lors d'un raid aerien en 1940.
Vue depuis l'un des deux phares de Sainte Adresse.
Chargement d'un canon de DCA lors d'une alerte de jour. A partir de 1942, l'emplacement de ces canons sera recouvert de casemates en béton. La même année, une puissance batterie de marine y sera construite. La pièce maitresse de cette batterie était un canon de marine, provenant du cuirassé Jean Bart. En 1944, le tir des canons de Dollemard et de la Corvée pouvaient atteindre des navires jusqu'à 80 km au large.
Cette photo est à comparer avec les photos de Jake, sur son blog :
http://paysagehavrais.canalblog.com/images/bunker_tagu__DSCN0456.JPG
http://paysagehavrais.canalblog.com/images/une_all_e_de_bunkers_DSCN04571.JPG
Rommel en visite au Havre, en Mars 1944. Lors de son voyage, il visitera à plusieurs reprise le chantier des batteries de Dollemard et de la Corvée. Ci dessus, un bunker de la batterie de la Corvée, entre l'aeroport du Havre et la quartier Dollemard.
Vue aerienne (RAF) de la Batterie de la Corvée après les bombardements d'Avril et de Mai 1944. Ces bombardements était destiné à préparer le débarquement allié, à 40 km de là.