Le Havre Centre, deux heures de raid intensif, 800 bombardiers lourds, 80 000 tonnes de bombes deversées. Le résultat fera de notre belle ville une des plus grande table rase d'Europe et de très loin, la ville la plus détruite de France.
Immeuble à l'angle de la Place de l'Hotel de Ville et de la rue Jules Siegfried (actuel magasin Alain Manoukian)
Le magasin de chaussures BATA, au même emplacement qu'aujourd'hui :
L'aile Est de l'Hotel de Ville :
La facade de l'Hotel de Ville, depuis le square central :
Vue sur l'avenue Foch en direction de la place de l'Hotel de Ville. La vue est prise à l'emplacement de l'actuel Cinema UGC Les Clubs :
Vue en direction de la Brasserie Paillette (Actuelle Residence Paillette)
Vue sur la rue Théodore Maillant. L'immeuble au centre de la photo, avec la publicité "Cinzano" existe toujours en 2006. Il se trouve juste derrière la Caisse d'Epargne :
L'emplacement de l'actuelle Librairie Dombres. Un camion garé juste en face à été soulevé par le souffle des explosions.
Une facade Haussmanienne miraculeusement préservée, Place de l'Hotel de Ville. L'intérieur du batiment s'est effondré.
La rue Pierre Faure. Tous les immeubles à l'Ouest sont détruits.
Le Centre-Ville vue à très haute altitude le lendemain du bombardement. De la Place Thiers au Musée des Beaux Arts, de la Plage jusqu'à la Gare en passant par l'Hotel de Ville, La Bourse et le Grand Théatre, tout n'est que flammes. Selon des témoignages, certaines flammes depassaient le clocher de l'Eglise de Sanvic qui se trouve tout de même à 120 mètres d'altitude. Des bouts de papiers avec l'en tête (Mairie du Havre) s'envoleront jusqu'à Honfleur et Bolbec ! Des témoins habitant Arromanche ont vue Le Havre brûler pendant plusieurs jours.