Les années 80 havraises... suite
C'était Le Havre en 1987. Une ville en quête d'identitée, un passé lourd à porter, un avenir difficile à définir. Une ville qui n'assumait pas encore son architecture d'après guerre.
Cependant ces années 80 havraises étaient riches sur le plan culturel. A l'image de leur nouveau théatre, le Volcan, les havrais n'attendait qu'une chose, faire bouger cette ville et lui donner un souffle nouveau.
Symbole du Havre de ces années là. 35 ans après la destruction du Grand Théatre, les havrais disposent enfin d'une grande scène nationale. La photo ci dessous à été prise à la fin du chantier, en 1980.
Le même endroit en 1987. Autre grande nouveautée au Havre, comme à Paris, le bus articulé. En 1979, la ligne 2 est la première à être équipée en Renault PR180, suivie en 1981 et 1982 par les lignes 8 et 11. La livrée bleu ciel des Bus Océane tranche avec le blanc immaculé du Volcan.
La Plage. Bien loin de la station balnéaire que nous connaissons aujourd'hui, la plage du Havre présentait dans les années 80 un visage très sauvage. Quel havrais ne possédait pas sa propre cabane, véritable petite résidence secondaire.
Inversement, le soir il vallait mieux ne pas trainer trop longtemps à la plage. Les conditions de sécurité tout comme les conditions hygieniques étaient plus que rudimentaires. Il m'en reste quelques vagues souvenir d'enfance. Je me souviens que les poubelles débordaient de coquilles de moules près du Boulevard Albert Ier.
Le "Cours" by night. S'il y'a bien un endroit qui n'à pas changé au Havre depuis les années 80, c'est l'ambiance nocturne du Cours de la République. Un ambiance contrastée et inquietante. Les enseignes lumineuses se croisent et s'entrecroisent. Les bars, snacks, hotels et cinemas spécialisés font le plein (le Sirius notament). Les taxis attendant le dernier train à la Gare. Un touriste étranger essai en vain de trouver un hotel bon marché. A 23h, le dernier bus s'échappe vers la ville haute. Il reignait et il reigne toujours une ambiance de Faubourg parisien sur le Cours, voir pourquoi pas un petit air d'avenue de Stalingrad à Bruxelles.
Un peut plus haut sur le Cours, un secteur qui à beaucoup changé en 20 ans. Tous les immeubles sur la gauche ont cédé la place à le deuxieme tranche de l'Université. Le milieu du Cours de la République est reservé depuis 1988 aux bus.
A l'inverse, les beaux quartiers du centre reconstruit tranchaient par leur sagesse et leur calme. La vie nocture se concentrait autour de la rue de la soif (rue Guillemard), de Saint François et du cours de la République.
Ci dessous, la reu Bernardin de Saint Pierre.
A suivre...