Cours de la République - 1931
La photo ci dessous à été prise en 1931 depuis le béffroi de la Gare du Havre. Un batiment en plein chantier puisque de 1930 à 1932 Henri Pacon à diriger les travaux pour donner à notre gare le visage que nous lui connaissons tous aujourd'hui.
Le Cours de la République, avec ses dimensions de grand boulevard parisien à toujours été très annimé. En 1931, la circulation était déjà importante. Les tramways (lignes 1 et 8) que l'on voit les uns derrières les autres se glissaient tant bien que mal au milieu du flot de voitures, de piétons mais aussi de chevaux (regardez bien)
En 76 ans, le Cours à beaucoup changé. Les hotels au premier plan, face à la gare...l'Hotel de Roubaix (avec la publicité Saint Raphaël) et l'Hotel de la Gare ont été détruit lors des bombardements de 1942 et 1943. De l'autre coté, l'ilot d'immeuble à lui aussi été détruit par la guerre, mais est toujours en ruines aujourd'hui en attendant que des immeubles de bureaux y soient construit.
Au fond, le Cours de la République se terminait en cul de sac sur la Rond Point. Le Cours à été prolongé depuis pour rejoindre le tunnel Jenner.
Comme le quartier de la Gare il y'a quelques temps, le Cours de la République se prépare une métamorphose complète avec le retour du tramway (revalements des facades, dynamisation des commerces, refonte de la voirie, plantation d'arbres, construction de nouveaux immeubles et de nouveau équipement, modernisation générale du quartier.)...bref, le Cours n'a pas finis de se métamorphoser !
Cette photo peut être comparée à une photo d'Yllen, prise depuis l'immeuble de la Matmut (1ere photo):
http://objectif.canalblog.com/archives/2007/02/13/3986315.html#comments
PS: Si vous avez lu "La Nausée" de Jean Paul Sartre, c'est dans cet environnement que le célèbre écrivain (qui n'était pas encore célèbre d'ailleur) à vécu à son arrivée au Havre en 1931. Dans cette biographie romancée, le personnage principal qui n'est autre que Jean Paul Sartre, habite à l'Hotel Printania, juste en face de la Gare en travaux. Tout l'univers du quartier y est magnifiquement décrit.