Nous venons de survoler Le Havre quelques mois après les bombardements. Voici maintenant les images de la vie telle qu'elle était dans les rues du centre-ville havrais (nous ne parlons pas encore de sa périphérie)... Ce centre si viviant et annimé s'est transformé en quelques semaines en un immense cimetière, ou l'odeur de la putréfaction se melangeait aux fumées et aux odeurs de carbonisé... Ces trois adjectifs ont particulièrement marqué mon oncle, qui avait une petite dizaine d'année à cette époque.
Depuis la fenêtre d'un appartement du quartier d'Ingouville, vue sur les ruines de Saint-Michel...
Dans le quartier Saint-Michel, avenue Thiers (René Coty), on transporte les derniers blessés vers l'Hopital Général. Les deux photos ci dessous ont été prise sur le trottoir juste devant l'entrée de la bijouterie LEPAGE (28 avenue René coty)
La grande maison en arrière plan existe toujours aujourd'hui. On peut l'admirer depuis la rue Bossuet.
Place Gambetta, un paysage dantesque, presque "artistique" s'offre à nous. Les candélabres du Siècle dernier n'ont pas resisté à la chaleur des incendies... pas plus que les rails du tramway.
Place Gambetta, les ruines des Galeries du Havre, construites par l'architecte havrais William Cargill, donnent encore à ce secteur un aspect de "grande ville". Les Galeries ont été détruite par un incendie suite aux bombardements d'Octobre 1941. En 1944 il ne restait plus que la façade. Au fond nous appercevons les ruines de l'Hotel de Ville.
Les Galeries vues depuis la rue Robert de la Villehervé (actuelle rue pietonne)...
Le très commerçant quartier des Halles...
Quelque part en ville ...
Le Square Saint-Roch...
La réalitée de la guerre...
L'Hotel de Ville...le "Petit Louvre"
L'avenue Foch, près du square Saint-Roch
Le cheval, fidèle amis de l'homme est mis à contribution pour les taches les plus pénibles...ici près du quai de Southampton
Saint-François vu depuis le quai ouest du bassin du Commerce. Une autre réalitée s'offre à nous, les orphelins. Ils furent si nombreux au Havre !
Dans la rue Guillemard, les panneaux en Allemands ont encore pignon sur rue !
Quartier Saint-Vincent, du côté de la rue du Docteur Suriray, beaucoup d'agitation reigne autour des ruines de cet immeuble. Des gens semblent rechercher quelque chose ou quelqu'un ?