Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Havre en photo
Le Havre en photo
Publicité
Derniers commentaires
Archives
30 juin 2009

Il y'a 55 ans - 26/27 Juin 1954: Visite du président Coty au Havre (suite et fin)

L'énorme foule Place de l'Hotel de Ville...

Sous le pluie tenace de ce Samedi, après un crochet à Saint-François, ou, à côté des constructions nouvelles, subsistent des témoins de ce qui fut le berceau du Havre, le Président Coty est accueillis . Après un sinueux parcours dans les rues qui, en dépit de la reconstruction demeurent les vieilles rues du Havre, le cortège présidentiel parvint à la dernière étape de la journée, place de l'Hotel de Ville, ou le 406eme R.A.A, musique en tête, et la Compagnie des Sapeurs Pompiers du Havre ont pris position, encadrant les drapeaux des anciens combattants. Après être passé devant le front des troupes et s'être incliné devant les drapeaux du 406eme R.A.A et des sapeurs Pompiers, Mr le Président René Coty gagne la tribune ou le Maire, Léopold Abadie, au nom de la ville, lui rendit un nouvel et spécial hommage

Num_riser0060

Après ce discours du Maire, retraçant l'histoire du Havre et les difficultés recentes du aux destructions de la guerre, Mr albert André Huet, au nom du Comité d'Organisation, remit à Mr le Président Coty, sa montre bracelet offerte par la population en souvenir de cette journée. Ce dont le remercia celui-ci, car, dit-il, c'est un présent doublement précieux et qui lui sera bien utile dans la vie nouvelle qu'il mène maintenant et dont l'horaire est souvent minuté. Un cher souvenir de famille, de cette grande famille havraise à laquelle il appartient de tout coeur, souvenir aussi des Anciens du Havre, qui sont également à la fête quand Le Havre fête un vieux Havrais.

Et c'est un hommage renouvelé aux Anciens Combattants, à la Jeunesse, cet avenir du Havre qui passe, au Général Weiller, son ancien Colonel du 129eme RI, dont il rapelle la devise qu'il donna à son régiment: "En avant et avec le sourire !" Alors achève-t-il, Havraises et Havrais, en avant avec le sourire pour la ville du Havre et en avant pour la France et pour la république.

Num_riser0061

Depuis des heures il pleut, et de plus en plus dru, pourtant, malgré la longue station mouillée, ce'st encore un vibrant enthousiasme qui salue le Président de la République, lorsque debout dans sa voiture découverte, il franchit la porte de la sous Prefecture pour prendre enfin du repos et fêter, en famille, les fiançailles de sa petite fille Annie Georges, avec Mr Michel Poutrain, après une courte visite privée au Palais de Justice. Malgré les exigences du protocole, malgré les fatigues de la journée, Mr René Coty a pu se réserver une soirée familiale.

Et lorque, un peut avant minuit, il quitte le chaud logis de la rue d'Epremesnil, c'est un heureux grand-père qui remonte en voiture, trouvant encore dans la nuit des applaudissements qui remontent vers lui. Un si heureux grand-père qu'il ne peut garder sa joie pour lui seul, qu'il ne peut la contenir et convie le service de police et les quelques Havrais qui l'acclament à entrer sabler une coupe de champagne: "ce sont les fiançailles de ma petite-fille, entrez c'est elle que l'on fête, il faut boire à son bonheur".

René Coty dans la limousine présidentielle, en compagnie du commandant Léopold Abadie, maire du Havre.

Num_riser0062

Dimanche 27 Juin 1954

Après l'orage survient l'embellie, disent les vieux marins, aussi un temps venteux mais ensoleillé favorisera-t-il la matinée dominicale havraise du Président Coty.

Partis depuis la sous Prefecture, à 10h10, le Président de la République et Madame s'arrêtent un moment devant le siège de l'AMAC, rue Casimir Périer, ou les membres du bureau de cette association présidée par Albert André Huet, étaient rassemblés pour leurs sérrer la main. Puis par les rues Thiers et Joseph Clerc, ils gagnèrent, en compagnie de Léopold abadie, l'Hopital Général dans la cours duquel ils furent reçus par toute la direction et les employés de l'établissement ainsi que par les autorités de l'Eglise Catholique Havraise.

Puis ce fut la visite de l'Hopital ou, dans une antichambre, s'offre bien à la vue du Président, sur une petite bibliothèque roulante portant des livres que peuvent emprunter les malades, l'ouvrage d'Adrien Dansette "Histoire des Présidents de la République", un ouvrage auquel il faudra ajouter un chapitre.

Familièrement, le Président et Madame s'entretiennent alors avec les malades du Service d'Othorino. et à une jeune malade de 18 ans, en voie de convalescence, après avoir térriblement souffert de graves brûlures intérieures à la suite de l'absorption accidentelle d'une forte dose de potasse, Mr René Coty, avec bonhomie constate: "Vous allez pouvoir bientôt troquer la potasse contre le mariage". Cependant que, peu après, dans le service d'Ophtalmologie, surprenant Madame Coty en train de se livrer à des expériences de lecture à distance, le Président lui confie "Voyons, tu n'es ni consultante ni hospitalisée. Tu n'à aps le droit à une visite gratuite". Ce qui ne l'empêche pas de s'arrêter devant une feuille portant en caractères dissemblables les mots: "Vive le Président de la République", placé sous le classique tableau d'examen de la vue et de constater, après s'être avancé assez près "Je suis recalé, je ne lis pas bien" - sur l'indication que lui donne Mr albert Georges, frère du Docteur Maurice Georges, que si l'on peut lire cela on est réçu.

René Coty est reçu dans la cour de l'Hopital Général Gustave Flaubert

Num_riser0063

Puis Mr et Mmme Coty, se séprant, s'en vont visiter, l'un la salle du pavillon de médecine hommes et le pavillon de médecine infantile, et l'autre, la salle Mallard du pavillon de médecine femmes et le pavillon des vieillards femmes, ou est hospitalisée une vieille dame qui fut longtemps au service de sa famille.

Après quoi se fut devant la chapelle de l'Hopital, le baptême de la promotion d'infirmières dans laquelle figure la petite fille du Président Coty, Mlle Annie Georges ; et bien entendu avant toute chose, ce fut le baiser du grand papa que reçut la jeune étudiante agenouillée avec ses compagnes devant le rang des anciennes de l'école d'infirmières, que lui présenta Mme Thieullent, présidente havraise de la Croix Rouge et présidente de l'école d'infirmières du Havre.

René Coty embrassant fièrement sa petite fille...

Num_riser0064

A l'issue de cette petite cérémonie, Mr et Mme Coty ont assisté à une messe célébrée par Mr l'Abbé Brument, en présence du Chamoine Max Huet, Archiprêtre du Havre, dans la chapelle de l'Hopital et à la sortie de laquelle les pupilles de l'Hôpital offrirent des fleurs à Mme Coty.

Et dehors, encore la foule, toujours les acclamations.

Mr et Mme Coty en visite à l'Hopital Général Gustave Flaubert

Num_riser0065

La journée de Samedi avait été toute havraise, le Dimanche lui, fut consacré à la visite des communes suburbaines. Le Président René Coty ne pouvait dans son voyage, passer à côté de ces villes, bourgs et campagnes qui lui sont chers à son coeur, à quoi le rattachent tant d'amitiés et tant de souvenirs. Dès que furent tracées les grandes lignes du voyage Présidentiel, il exprima le désir de revoir les centres de l'agglomération havraise, témoins et fidèles supports d'une carrière qui n'à jamais voulu faire de discrimination entre la ville et la banlieue, et dont l'union est le maître mot.

Sainte-Adresse, "le plus beau Joyau de la Porte-Océane"

C'est en fin de matinée que le Président Coty vint rendre visite à se qu'il appelle lui même "le plus beau joyau de la Porte Océane", à Sainte Adresse qui, de son passé de capitale provisoire du Gouvernement Belge pendant la guerre de 1914-1918, à gardé je ne sais quoi de fier et de libre. Le Président s'arrêta d'abord devant le Monument Albert Ier. Face à l'admirable paysage de la baie de Seine, dans un foisonnement de couleurs et de lumières, les drapeaux des sociétés patriotiques belges et havraises faisaient une couronne de gloire à la statue du Roi-Chevalier. Une foule très dense s'était massée autour de la place Clemenceau et fit une véritable ovation au Président de la République, qui fut salué par Mr François Lebel, maire de Sainte-Adresse et Mr Lecomte, Consul de Belgique au Havre.

A la Maire de Sainte-Adresse, en répondant à une allocution du Maire, le Président Coty souligne qu'il avait tenu à ce que sa première visite officielle au Havre fut accompagnée d'une autre, réservée à Sainte-Adresse. Car les liens qui l'attachent au sixième canton ne se sont pas relachés avec le temps. Outre le souvenir de ses débuts dans la carrière politique, outre aussi le charme de ses promenades qui, presque chaque jour, ramenaient ses pas vers la falaise et le cap de la Hève, Sainte-Adresse à d'autres titres dans son coeur. Ne fut-elle pas pendant la guerre, capitale de la noble Belgique ? n'est elle pas depuis capitale de l'amitié franco-belge ? N'à t'elle point, aussi, tout particulièrement souffert des désastres de la dernière guerre ? A ce propos, Mr René Coty montra qu'il était parfaitement informé des difficultés d'une commune qui continue de supporter dans son sol le poids de quatre années d'occupation. Mais en terminant, il lui fit confiance pour rester dans son autonomie de commune libre, le plus beau joyau de la Porte Océane

A la sortie de la Mairie, le Président et la Présidente furent longuement acclamés jusqu'à ce que le cortège officiel disparaisse dans la cour de la sous Préfecture ou avait lieu un déjeuner intime.

Place Clemenceau à Sainte-Adresse, devant la statue du Roi Albert Ier

Num_riser0066

Sanvic restera toujours Sanvic !

Après la visite Présidentielle, Sanvic à vécu le plus unanime, le plus brillant de ses derniers jours. Pour s'intégrer à la ville du Havre, la ville de Sanvic a renoncé à son autonomie ; mais auparavant, elle a manifesté son attachement et sa personnalité propre, d'une manière si spontannée, si touchante aussi, que le Président de put rester insensible.

Lorsqu'à arrivé au pied du perron de la Mairie de Sanvic, il se retourna vers l'étendue du jardin public, tous les enfants des écoles, massées sur la pelouse, agitèrent les bras d'un seul élan. Et l'ensemble était à la fois si frais et si émouvant que le Président en eut les larmes aux yeux. Nul ne reçoit impunément le choc de tant d'affection criées avec enthousiasme.

Déjà la traversée, par  ce début d'après midi, ensoleillé, de la sous Préfecture à la Mairie de Sanvic, à travers les rues parfois étroites de la ville, n'avait été qu'une ovation ininterrompue. Debout dans sa voiture, le Président répondait de la main et du sourire à ces bravos qui montaient sans fin vers lui.

Carrefour de la rue Sadi Carnot et de la rue Romain Rolland à Sanvic - photo de Sophie Gréaume

22907435

Accueillis à la mairie de Sanvic par le maire, Mr Louis Siefridt, celui-ci lui rappela que bientôt, Sanvic aura cessé d'exister en tant que communce autonome, car l'heure est venue de réaliser la grande ville, afin d'obtenir  plus d'éfficacité et plus de justice sociale, afin aussi de relever le niveau de vie des travailleurs. "Votre visite, Monsieur le Président, conclut le Maire de Sanvic, met le point final et glorieux à une histoire locale ou vous avez joué votre rôle."

Dans les jardins de la mairie de Sanvic, en compagnie de Louis Siefridt, dernier maire de Sanvic

Num_riser0067

Dehors, la même foule ardente l'attendait au long des rues de Sanvic, puis du Havre. Le cortège officiel remonta sur le plateau d'Aplemont, traversa les voies nouvelles tracées au cordeau, qui ont transformé l'aspect de ce quartier et, par la route de la corniche, plongea vers la Brèque. De là on apercevait, rassemblée au pied des falaises autour de son magnifique clocher, Harfleur, la vieille cité médiévale qui s'apprêtait à applaudir son Président.

"Tout Havrais est un peu Harfleurais et tout Harfleurais est aussi Havrais"

Pour recevoir ses hôtes, Harfleur possède désormais un Hôtel de Ville digne des fastes officiels comme de son propre passé chargé de gloire. Demeure seigneuriale assise entre un jardin soigné comme le sont les jardins publics havrais et un parc splendide, l'Hotel de Ville avait grande allure lorsque le Président coty descendit de voiture et serra vigoureusement les mains du maire, Mr Ernest Seurret. Il reçut ensuite des fleurs des mains des jeunes Nadia Belhache et Max Mabille. Puis, dans une grande salle, il se fit présenter les personnalités, dont beaucoup étaient des amis de longue date.

Répondant au discours du Maire Ernest Seurret, René Coty passa ensuite à l'éxamen la situation de la ville d'Harfleur, attentif à tous les problèmes locaux qui vivaient encore au fond de son coeur en dépit des préoccupations majeures qui absorbent maintenant toute son activité.

A Harfleur...

Num_riser0068

"Ville fière de son beau passé, Montivilliers"

De mémoire d'homme, jamais on avait vu autant de monde dans les rues de la ville. Tout le canton était descendu au chef lieu pour essayer de saisir plus qu'un bref coup d'oeil de son Président. Le paysage, comme la population, changeait d'allure. d'Harfleur à Montivilliers il emprunte quelques traits à la vraie campagne ; les jardins des maraîchers, les champs et les prairies n'ont pas encore totalement reculé devant la ville tentaculaire.

A la mairie de Montivilliers, au discours du Maire Robert Le Febvre, Mr René coty répondit avec malice avec un entrain étonnant. Il ne semblait pas que la fatigue de ces deux journées officielles, remplies de réceptions succéssives, eut prise sur lui. Heureux de se retrouver au milieu des siens, il reprenait du même coup la verve qui, avant son élection, mettait en joie ses auditoires. Mais il fallait être natif de la région pour en gouter tout le sel et comprendre que pour un Havrais, il n'est pas plus malin plaisir que de taquiner un Montivillon en présence d'un Harfleurais.

"Mon cher Maire, dit-il d'abord, vous me rendez un témoignage, après tous ceux trop flatteurs que vous venez de me décerner, et dont je vous remercie, c'est que je n'ai même pas attendu qu'on me le demande pour dire: "Dès que j'irai au Havre, j'irai à Montivilliers..."

Le Havre, Montivilliers, ces deux noms accouplés faisaient naitre aussitôt une association d'idées narquoises. Et s'adressant toujours à Mr Le Febvre: "Il m'a semblé, tout à l'heure, que votre rencontre avec le Commandant Abadie, maire du Havre, était empreinte de quelque froideur...!  Il fut un temps ou Le Havre faisait partie d'un district dont le chef lieu était Montivilliers. Montivilliers à abdiqué de bonne grâce, mais garde toujours la diginité d'une petite capitale avec sa belle et noble Abbaye... cette Abbaye qui à, pendant longtemps règné non seulement sur Montivilliers, mais sur toute une partie de la région havraise, et même au delà". Toujours plaisant, Mr René Coty invita donc les deux maires à cultiver des relations plus cordiales. "S'il y'en a un qui peut vous regarder de travers, c'est le maire de Montivilliers, pour les raisons que j'ai dites. Mais il n'à pas l'air bien méchant."

Discours dans les grands salons de la mairie de Montivilliers...

Num_riser0069

Dans le calme et la paix du soir...

Aux accents du "P'tit Quinquin", le Président de la République quittait Montivilliers. Le voyage officiel s'achevait dans le calme et la paix du soir. Le train présidentiel attendait dans la petite gare de Saint Laurent de Brèvedent.

Mais il était dit que l'agglomération Havraise ne laisserait pas partir son Président sans un dernier au revoir. Aux abords de la Gare de Saint Laurent de Brèvedent, familière à tant de Havrais, on s'écrasait littéralement. Mme Coty, qui apparut la première, fut aussitôt reconnue et ovationnée. Le président arrivera bientôt. L'heure pressait, mais comment échapper à tant de mains qui se tendaient, à ces fleurs aussi, qu'offraient Nicole Laplanche et le petit Thierry Berge, un arrière-arrière petit fils du Président Felix Faure, et ce petit bonhomme faisant ainsi le trait d'union entre deux illustrations havraises de la République Française. Il n'avait pas été prévu de réception officielle, mais  Mr Confais, maire de Saint Laurent de Brèvedent, se présenta si gentiment à la barrière de la gare que le Président ne pouvait pas ne pas s'arrêter pour l'écouter.

Le Président de la République remercia vivement le maire, s'exécuta bien volontier, signa le Livre d'Or et passa la petite barrière de bois. Cette fois c'était bien fini. Décorée d'écussons et de drapeaux, la locomotive présidentiel tremblait d'impatience. Des vitres de leur compartiment-salon le Président et Mme Coty saluaient une dernière fois. Mr Dancel, sous chef de la Gare du Havre, fit un signal, le train s'ébranla. Le Président regagnait la Capitale ; mais tout au long des ces deux journées, il avait pu sentir battre le coeur de ses concitoyens, dont l'amitié fidèle et déférente le suivait dans sa lourde charge Internationale.

A Saint Laurent de Brèvedent, dernière étape du voyage Présidentiel

Num_riser0072

REPORTAGE (INA) - La Visite du Président Coty dans sa ville natale - Juin 1954

http://www.ina.fr/politique/presidents-de-la-republique/video/AFE85005695/voyage-du-president-coty.fr.html

Source: ENFIN LE HAVRE de Bernad ESDRAS-GOSSE et André FATRAS, édition tirée à 125 exemplaires

Publicité
Publicité
Commentaires
N
Bonjour, savez vous où je pourrais consulter un exemplaire du livre "Enfin Le Havre".<br /> <br /> <br /> <br /> Merci
G
Je n'en doute pas Dan, tu serai certainement sur toutes les photos !<br /> <br /> Moi aussi en faisant ces 3 articles, j'ai appris beaucoup de choses de cet homme. C'était un Président abordable et simple encore très attaché à sa "patrie" d'origine. La complicité entre sa femme et lui est étonnante, et surtout ils n'hésitaient à le montrer.<br /> <br /> <br /> Bref, maintenant on comprend mieux pourquoi une des plus grande avanue du centre-ville et un centre commercial porte son nom. Ce n'était pas seulement le prédécésseur à De Gaulle comme j'avais coutume de la résumer.
D
Un voyage conté heure par heure, comme si on y était. Il est à remarqué que ce voyage officiel était emprunt de simplicité, il n'est qu'à lire les extraits de discours de bienvenue, où, la langue de bois n'avait pas encore fait de ravage !<br /> J'aurais bien, moi aussi, ""sabrer" le champagne avec cet homme plein de simplicité !
B
Superbe reportage sur cette visite!
P
et bien...j'ai eu l'impression de vivre ce reportage en direct !!! encore du beau boulot !!!<br /> ...à vous les studios......
Publicité